Centre d'action bénévole du grand Châteauguay
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Petits trucs pour les occasions spéciales … Préserver les bons souvenirs !

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Vous avez perdu un proche, êtes-vous prêt à apprivoiser les émotions reliées à ces occasions spéciales?
À l’aube de la période des fêtes, il est bon de se rappeler qu’après la perte d’un être cher, que ce soit à cause de la mort ou d’une séparation obligée, les occasions spéciales sont souvent des moments difficiles à traverser, surtout durant la première année qui suit le décès ou la séparation.
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Ces événements précis peuvent être des rappels douloureux de l’absence de la personne : anniversaires de naissance, anniversaire d’union ou de mariage, la fête des mères ou des pères, la date de son départ ou de son décès, les fêtes de Noël et du jour de l’an, périodes de vacances, et autres …
Il importe de respecter nos émotions, nos limites, nos besoins, mais comment peut-on le faire?
Avant de planifier la manière de vivre ces moments, parlez-en aux autres membres de la famille, vous pouvez les impliquer dans vos choix, et ainsi répondre à vos besoins tout en tenant compte des leurs.
 
Nous proposons quelques petits trucs qui peuvent faire la différence …
  • Exprimez vos émotions : par exemple,  permettez-vous de pleurer, d’être en colère, et aussi il se peut que vous ressentiez de l’apaisement, des moments de bien-être et de réconfort, laissez-les monter, c’est important de les vivre.
  • Établissez des limites réalistes pour vous-même : tenir compte de votre niveau d’énergie.  ÉVALUER DIFFÉRENTS FACTEURS ; comme votre niveau de fatigue, votre santé physique, émotive, selon la surcharge de votre horaire, allez-vous recevoir plusieurs fois, allez-vous accepter toutes les invitations? Serait-il possible que quelqu’un d’autre reçoive cette année?
  • Prenez soin de vous-même, trouvez des façons de relaxer et de vous ressourcer
  • Simplifiez les événements : évitez de vouloir trop en faire ou de vouloir tout faire tout seul. Faites-vous recevoir, limitez le magasinage pour l’achat des cadeaux, limitez la décoration, pour la nourriture privilégiez un buffet, exemple un repas partagé.
  • À vous de décider quel genre de célébration est la meilleure pour vous
  • Accepter les invitations qui vous feront plaisir
  • Attendez-vous au meilleur
  • Souvenez-vous des bons moments passés en sa compagnie
  • Lui porter un toast
  • Regardez les albums de famille
 
Tentez d’intégrer les trucs qui s’appliquent et qui vous conviennent le plus et vivez des moments agréables et réconfortants.

 
Inspiré de la Formation Mon premier Noël sans toi, Des Aidants Naturels du Haut-Saint-Laurent.


LA SEMAINE NATIONALE DES PROCHES AIDANTS

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Sources bibliographiques: Anxiety and depression association of America. (2018). Myths and Misconceptions about anxiety. Repéré à https://adaa.org/understanding-anxiety/myth-conceptions
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Lâcher prise
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L’expression « lâcher prise » est une expression qui fait souvent ressurgir de l’émotion.

Cette expression contient le mot « lâche », « lâche » peut vouloir dire « relâcher », ou « pas assez serré » … ou encore, cela peut faire penser à de la lâcheté …

Que suscite pour vous l’expression « lâcher-prise » ?

Sur quoi peut-on lâcher prise ?
  • Image de soi
  • Attitude
  • Être compris
  • Façon de voir les choses
  • Comportement
  • Espoir
  • Situation
  • La toute-puissance
  • Certaines valeurs
 
Dans quelle catégorie vous retrouvez-vous ? Par rapport à qui ? Par rapport à quoi ?
 
Voulez-vous changer de cadre, c’est-à-dire, ne plus être proche aidant ou voulez-vous trouver des solutions dans le cadre ?
(Un cadre c'est un statut, une situation, qui est immuable, par exemple, la maladie est un cadre, être proche aidant est un cadre.)

 
Il s’agit d’une étape très importante, si on ne détermine pas là où l’on se trouve, d’où ça vient, on ne fait que travailler sur un symptôme et non la source du problème. Toutefois, il est possible que pour le moment, vous sachiez uniquement la catégorie dans laquelle vous avez l’impression de devoir lâcher prise sans nécessairement savoir comment et sur quoi exactement.
 
Faire la différence entre :
Ce que je peux contrôler.
Ce que je peux influencer.
Ce que je ne peux ni contrôler ni influencer.
 
L’action de « lâcher prise » comporte des renoncements.

Les étapes sont les suivantes :
  1. Nous prenons conscience de ce qui ne va pas (CONSCIENCE)
    1. Prenez une « photo » de la situation problématique
  2. Nous voulons alors changer les choses (VOULOIR)
  3. Nous voyons alors tous les obstacles auxquels nous ferons face
  4. Nous pensons à tous les renoncements que nous devrons faire
    1. il est normal de penser d'abord à ce qu'on risque de perdre plutôt que ce qu'on risque de gagner
  5. Nous pensons à ce que ça pourrait nous rapporter
    1. Que nous montrerait la 1re photo si on la voyait de manière plus positive ?
  6. Pour passer à l’action, il faut agir en fonction de nos prises de conscience et non de nos peurs ou anticipations. Sinon, on peut tourner en rond longtemps.
 
Les 5 bonnes raisons pour ne pas changer :
  1. Rester passif pour se protéger
  2. Rester passif pour garder le statu quo
  3. Rester passif parce qu’on n’a pas assez d’énergie pour faire ce qu’il faut faire
  4. Rester passif pour ne pas affronter l’inconnu
  5. Rester passif pour ne pas assumer les conséquences

Choisir signifiera toujours laisser tomber quelque chose  et ce lâcher-prise est parfois difficile à faire pour toutes sortes de raisons. En réalité, ce que nous ne voulons pas, c’est d’affronter les conséquences qui découlent de nos choix. Affirmer que « je n’ai pas le choix », c’est affirmer que les choix sont difficiles à faire et que leurs conséquences peuvent faire peur.
 
***À NE PAS OUBLIER***
Prenez le TEMPS de « dormir » là-dessus avant de prendre une décision, donner vous un temps de réflexion et de digestion.
Regardez objectivement ce que vous avez comme option en revenant sur vos motivations, sur vos besoins, sur votre responsabilité. On peut changer d’avis sur une situation suite à une prise de « photo » moins émotionnelle.

Sources: 
Prévenir l’épuisement en relation d’aide | Michelle Arcand, Psy., ROMAN

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Proches aidants : Retour sur la sortie entre gars

Depuis quelques années, les organismes œuvrant auprès des proches aidants ont tous eu un défi à relever, celui de réussir à rejoindre les hommes proches aidants. Pour avoir essayé, je vous dirais que ce défi n’a pas été aisé à relever. En effet, lors de nos activités, la gent féminine est souvent majoritaire et parfois même exclusive. Malgré tout cela, je peux affirmer qu’une étincelle vient de jaillir auprès des proches aidants masculins ! Nous avons tenté une approche différente de celle que nous utilisions habituellement. La recherche démontre que les hommes sont plus réticents à faire partie d’un groupe d’échange sur des situations difficiles. Parler des émotions est souvent plus associé à ce que les femmes aiment faire entre elles. Et les hommes eux, qu’est-ce qui les attire ? Nous avons donc créé une activité pour eux seuls afin qu’ils puissent se rencontrer, se changer les idées et se rapprocher en camaraderie. Pour ce faire, nous avons organisé une après-midi aux petites quilles au Quillorama 2 sur le boulevard Maple. Dès les premiers lancers, nous avons pu constater leur bon esprit sportif. Peu importe le résultat, nous faisions tous la chaîne après chaque tour pour nous féliciter et nous taper dans la main. Beaucoup de rire et de taquineries ont été au rendez-vous favorisant ensuite l’échange entre certains participants sur leur rôle de proche aidant. Vu le succès de cette activité, les participants nous ont demandé une reprise, mais cette fois-ci, au billard ! Serez-vous de la partie ? Nous oui !

Angela Perron, intervenante auprès des proches aidants

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Que faire lorsque la personne que j'aide refuse les aides externes ?

La majorité des personnes âgées souhaite vieillir à la maison et conserver leur indépendance et leur vie sociale le plus longtemps possible, ce qui est tout à fait normal. D’où l’importance du rôle de proche aidant. Être un proche aidant demande beaucoup de temps et d’implication. C’est pourquoi il est important de prendre soin de vous, car l’aide que vous dispensez est précieuse. Avez-vous déjà souhaité intérieurement recevoir du temps de répit pour vous ? De l’aide dans les multiples tâches que vous effectuez ? Avez-vous réussi à en avoir ? Si oui, qu’est-ce qui vous a permis de le faire ? Si non, qu’est-ce qui a fait en sorte que ce n’était pas possible ?
Parfois on est réticent nous-mêmes à demander de l’aide pour de multiples raisons. Quelles sont-elles ces raisons ? Viennent-elles également de votre aidé ? En effet, plusieurs proches aidants racontent vouloir du répit, mais que leur aidé refuse cette aide, ce qui complique les choses et peut faire en sorte que l’aide tant attendue n’arrive pas. Que faire dans une situation semblable?

Réussir à identifier le POURQUOI psychologique :
Ça permet de mieux comprendre la motivation de la personne âgée. Le refus d’aide est un passage quasi obligé dans le processus d’acceptation de perte d’autonomie. Il apparaît surtout lors de l’accroissement des pertes (autant physiques que psychologiques), donc à l’augmentation de la dépendance envers son aidant.

Quelles sont les causes possibles d’émettre un refus ?
  • Déni de la maladie/dépendance
  • Revendiquer une autonomie de jugement
  • Pour défendre sa liberté quotidienne
  • Pour réaffirmer son identité
  • Par goût d’opposition
  • Pour disparaître
  • Refus en cours d’aide
  • Culturel et financier
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Les barrières invisibles :
Qui dit être adulte dit également être autonome. Il est donc normal que préserver son autonomie soit aussi important pour tout un chacun. Toutefois, il arrive qu’on se mette nous-mêmes des barrières invisibles face à la demande d’aide.

Quelles sont ces barrières invisibles ?
  • Sentiment de culpabilité envers l’aidé
  • Impression de déloyauté si on répond à nos besoins
  • La honte de ne pas être à la hauteur, le sentiment d’échec
  • La peur de l’inconnu (penser à tort qu’il est mieux d’endurer une situation pénible, mais connue qu’une situation nouvelle qui risque d’être pire)

Quelles seront les conséquences sur vous si vous ne recevez pas d’aide à long terme ?
  • Isolement
  • Le temps souvent très long de la maladie, sur de nombreuses années avec un temps de présence quotidien de plus en plus important
  • Invisibilité de la pathologie, nous surprend là où on ne l’attend pas.
  • L’impossibilité d’investir de l’espoir dans une possible guérison ou stabilisation de la maladie
  • Sentiment de culpabilité envahissant quand il est question d’agir à l’insu et à la place de la personne malade
  • L’ambivalence des sentiments entre compassion et colère vis-à-vis de ce proche qui s’éloigne progressivement de nous au fur et à mesure de l’évolution de sa maladie
  • Aussi, la reconnaissance par le bénéficiaire est quasi inexistante et souvent même, c’est lui qui devient l’objet de l’agressivité de la personne malade.
  • Risque d’épuisement
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Comment s’affirmer face aux réticences de notre proche ?
  • Reconnaître les peurs qui m’amènent à ne pas m’affirmer
  • Accorder de l’importance à mes propres besoins et y répondre
  • Avoir à cœur de retrouver une qualité de vie
  • Nommer ma position à l’autre personne ; verbaliser les conséquences positives de ce changement
  • Mettre mes limites
  • Être capable de dire non
  • Laisser du temps à l’autre pour réfléchir sur la question tout en lui rappelant mes propres limites
  • Favoriser les compromis
  • Prendre conscience de mon niveau d’épuisement et réagir en conséquence
 
Sources bibliographiques :
Paquet, M, (1997). La réticence familiale à recourir au soutien formel : un obstacle à la prévention de l’épuisement des personnes-soutien de personnes âgées dépendantes. Nouvelles pratiques sociales, 10(1), 111-124. doi:10.7202/301390ar
Inspiré d’articles de blogues : 
www.domidom.fr/domimag/17-bons-gestes/faire-face-au-refus-d-aide-d-une-personne-agee; 
www.psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/Relationnel/Articles-et-Dossiers/Demander-de-l-aide-pourquoi-c-est-difficile;
http://e-psychiatrie.fr/situations-ou-appeler-a-laide/comment-aider-un-proche-conjoint-enfant-epouse-famille-mari-paris-psy

Mollard, J. (2009). Aidez les proches. Gérontologie et société, 32, (128-129). doi: 10.3917/gs.128.0257
Ladaoui, L. (2016). Pourquoi certains aidants refusent-ils d’être aidés ?. Repéré à : http://www.aidonslesnotres.fr/s-organiser-quand-on-est-aidant/article?urlTitle=pourquoi-certains-aidants-refusent-ils-d-etre-aides
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CLIC Métropole Nord-Ouest. Le refus d’aide des personnes âgées à domicile: comment y faire face ?. Repéré à : http://www.clicmetropolenordouest.fr/wp-content/uploads/2016/02/Guide-refus-daide-CLIC-MNO.pdf

Saviez-vous que les aidants naturels (ou proches aidants) ont droit à des crédits d’impôts autant au fédéral qu’au provincial ?

Marche à suivre pour le fédéral :
Si vous subvenez aux besoins d’un époux ou conjoint de fait ou d’une personne à charge qui a une déficience physique ou mentale, vous pourriez avoir droit au CCAN (crédit d’impôt non remboursable pour aidant naturel).
Définition d’une personne à charge : une personne est considérée comme étant à votre charge si elle compte sur vous pour lui fournir régulièrement et systématiquement l’ensemble ou une partie des produits de base de la vie courante (par ex : nourriture, logement, habillement…).

​Quel montant pouvez-vous demander ?
Le montant dépend de votre relation avec la personne pour laquelle vous demandez le CCAN, de votre situation, du revenu net de la personne et du fait que d’autres crédits ont été demandés ou non pour cette personne. Cliquez pour plus d'informations.

Quels sont les documents dont vous avez besoin pour justifier votre demande ?
L’Agence du Revenu Canada (ARC) pourrait vous demander une note signée par un médecin qui atteste la date où la déficience a commencé et sa durée prévue. (Pour un tel document, le médecin pourrait vous demander jusqu’à 50$, il est très important de vous faire des copies pour pouvoir les fournir sur demande). Vous devez ensuite remplir le formulaire T2201 (certificat pour le crédit d’impôt pour personnes handicapées. 
Marche à suivre pour le provincial :
Crédit d’impôt pour aidant naturel (ligne 462)
À qui s’adresse-t-il ?
  • Les aidants naturels qui prennent soin de leur conjoint âgé qui est incapable de vivre seul
  • Les aidants naturels qui hébergent un proche admissible
  • Les aidants naturels qui cohabitent avec un proche admissible qui est dans l’incapacité de vivre seul
  • Les aidants naturels qui soutiennent un proche admissible et qui aident de façon régulière et constante ce proche qui a besoin d’assistance pour réaliser une activité courante de la vie quotidienne
Ce crédit d’impôt est remboursable si vous remplissez les 2 conditions suivantes :
  • Vous résidiez au Québec le 31 décembre 2018
  • Aucune personne, sauf votre conjoint, n’inscrit à votre égard un montant à la ligne 367, 378 ou 381 de sa déclaration

Vous pouvez demander un crédit d’impôt de 1015$ si :
  • Votre conjoint avait 70 ans et plus à la fin de l’année et était atteint d’une déficience grave et prolongée des fonctions mentales ou physiques (voir ligne 376 ) qui le rendait, selon l’attestation d’un médecin incapable de vivre seul. (Des frais de 50$ peuvent vous être demandés par votre médecin, encore une fois, gardez-vous des copies)
  • Votre conjoint a cohabité avec vous au Canada pendant une période d’au moins 365 jours consécutifs, dont au moins 183 jours dans une habitation autre qu’un logement situé dans une résidence privée pour aînés, ou autre qu’un logement situé dans une installation du réseau public, dont vous et votre conjoint, ou l’un de vous, seuls ou avec une autre personne, étiez propriétaires, locataires ou sous-locataires.

Vous devez remplir les parties A, B et D de l’annexe H. 
Vous devez également joindre le formulaire Attestation de déficience (TP-752.0.14).
Pour toutes autres situations, veuillez vous référer au site de Revenu Québec : https://www.revenuquebec.ca/fr/citoyens/declaration-de-revenus/produire-votre-declaration-de-revenus/comment-remplir-votre-declaration/aide-par-ligne/451-a-480-remboursement-ou-solde-a-payer/ligne-462/point-2/

Sources :
 www.canada.ca/fr/agence-revenu.html 
 www.revenuquebec.ca/fr/

N’oubliez pas que si vous répondez à nos critères d’admission, vous pourriez recevoir l’aide d’un de nos bénévoles à l’impôt pour remplir vos déclarations.
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Comment survivre aux temps des fêtes

Comment faire face au temps des fêtes ?
Habituellement, les fêtes riment avec bonheur, famille, retrouvailles, mais est-ce bien le cas pour tout le monde ? Et qu’en est-il pour les proches aidants ? En effet, le temps des fêtes peut représenter une période de stress et d’inquiétude pour les aidants ainsi que la personne qu’ils aident. Ne sachant pas comment leur proche se sentira la journée des festivités, il peut devenir difficile de planifier ses déplacements. De plus, il arrive souvent que le caractère invisible de la maladie fasse en sorte que pour certaines personnes, il est difficile de comprendre la situation des aidants et de la personne malade. Par exemple : « Elle sourit, ça veut dire qu’elle va bien ! Il n’y en a pas de problème, pourquoi me disais-tu qu’elle n’allait pas ? » ou encore « Il n’a pas l’air si pire que ça ! ». Ce genre de commentaire peut faire en sorte qu’on se sente incompris, seul et parfois même en colère. On tombe alors loin des festivités dans notre cœur.

Comment pourrait-on se préparer à de telles éventualités ?
Certains peuvent prendre la décision de « faire comme si » tout allait bien pour couper court à ce genre de discussion, donc la subir moins longtemps. Pour d’autres encore, ils peuvent choisir de s’absenter des fêtes en famille et se retourner vers une festivité plus personnelle et intime avec la personne aidée. L’important est de s’écouter, de s’arrêter quelques minutes pour se demander ce qu’on veut vraiment, ce qui nous aiderait vraiment. Il y a autant de réponses qu’il y a d’individus ! Il est possible que certains soient déçus, mécontents de vos choix, mais ceux qui comptent vraiment dans cette décision, c’est vous et votre proche.

Comment faire s’il s’agit de mon premier Noël sans mon proche ?
Certaines personnes peuvent avoir perdu un être cher dans l’année. À la suite de la perte d’un proche, les occasions spéciales deviennent des étapes plutôt difficiles à traverser. Il peut donc être aidant de planifier ces moments à l’avance pour faciliter la transition. Il importe que chaque famille trouve un terrain d’échange où tous seront confortables. Il pourrait être intéressant de ne pas faire comme avant, comme s’il n’y avait pas de peine, comme si on ne s’ennuyait pas puisque nous allons avoir de la peine et nous allons nous ennuyer. Les anniversaires sont des étapes charnières dans le processus de deuil, on peut les utiliser pour cheminer. On peut profiter de ces moments pour se rappeler le défunt, l’honorer, célébrer tout ce qu’il nous a apporté ainsi que libérer nos émotions par rapport à son départ.

Il peut être difficile de continuer certaines traditions, parlez-en avec les autres membres de votre famille, voyez si vous pouvez les modifier quelque peu. Il est possible qu’au départ, certaines choses ne changent pas, mais qu’avec le temps, les traditions se modifient d’elles-mêmes. Vous pouvez également vous poser la question suivante : qu’est-ce que Noël représente pour moi ? Il n’est pas rare de voir certaines personnes donner une signification différente de celle habituelle. L’important, c’est de s’écouter et au besoin, d’en parler avec quelqu’un. On entend souvent dire : « Je ne veux pas gâcher la soirée de personne, donc je vais me retenir de pleurer ». Eh bien, je vous dirais … pleurer … peut-être que vous n’êtes pas la seule personne qui se retient, peut-être en effet, qu’il s’agira d’un moment touchant, qui peut bien finir en se racontant des anecdotes rigolotes sur le passé de la personne décédée. Il est également possible que certaines personnes vivent leur deuil d’une manière très différente à la vôtre et ils doivent être respectés eux aussi dans leur cheminement. Cela ne veut pas dire qu’il y a une bonne ou une mauvaise façon de vivre son deuil, mais plutôt qu’il existe autant de deuils qu’il existe de personnes.

Et quoi faire si on se retrouve seul au temps des fêtes ?
Pour certains, le temps des fêtes représente la solitude, une solitude qui peut parfois être si prenante que certains pourraient avoir envie d’en finir pour ne pas vivre cette douleur. Sachez que vous n’êtes pas seuls, que plusieurs vivent ce genre de situation et qu’il y a de l’aide.
 
Voici les lignes d’écoute disponibles durant la période de fêtes que vous pouvez joindre :
Suicide Action Montréal              1-866-277-3553 ouvert 24/7 même durant les fêtes
Info aidant                                  1-855-852-7784 fermé le 24-25 et 31 et 1er 
Tel-Écoute-Tel-Aînés                   514-493-4484/514-353-2463 ouvert de 10h00 à 22h00 même durant les fêtes
Pour toutes urgences, composez le 911


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